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conseiller territorial - Page 2

  • UNE PREMIERE A VANVES : UN PRESIDENT DU SENAT A LA MAIRIE POUR PARLER REFORME TERRITORIALE

    C’est à une véritable première à Vanves qu’ont assisté certains grands électeurs altoséquanais, élus et militants vanvéens hier soir. La première visite à Vanves d’un président du Sénat, Gérard  Larcher qui était reçu à l’hôtel de ville par Isabelle Debré et Bernard Gauducheau pour sa 63éme réunion départementale à l’invitation des 4 sénateurs UMP des Hauts de seine. Et le protocole avait été simplifié  afin qu’il n’y ait pas de tribune et que Gérard Larcher soit entouré par l’ensemble des sénateurs ( MM Pasqua, Fourcade, Gautier) et des maires, conseilers généraux et régionaux présents ( Philippe Juvin, Philippe Pemezec, Yves Révillon, André Santini, Hervé Marseille, Philippe Laurent, François Kosciusko Morizet, Joelle Ceccaldi Raynaud, Isabelle Callery, Roger Karoutchi…) au même niveau que la salle. « «  Je ne suis pas venu vendre quelque chose. Mais partager avec les élus sur la réforme des collectivités territoriales qui veut les rendre compétitifs et participer à l’atttractivité de notre territoire » a-t-il déclaré en rappelant que les colectivités territoriales sont un formidable enjeu avec 200 milliarrds de bnudget, 1,9 million de fonctionnaires, 500 000 élus. « A un moment où on doit gérer la crise, il faut développer ler territoire, implanter des activités…Et elles ont une responsabilité majeure. A condition que l’Etat les aide ».

     

    Après un petit moment dans le bureau du maire, Gérard Larcher rejoint la salle Henri Darien. Isabelle Debré a présenté l’ensemble des personnalités et a ouvert les débats, alors que Bernard Gauducheau l’a fait citoyen d’honneur de Vanves après quelques mots qui l’ont touché. Les participants ont découvert un homme chaleureux, direct, plein de bon sens, élu des Yvelines puisqu’il est maire dee Rambouillet qu’il a souvent cité, ainsi que son départemlent natal de l’Orne, en exemple. Il a salué ses collégues sénateurs et ex-sénateurs, notamment et bien sûr Isabelle Debré en parlant de son dernier rapport sur les mineurs étrangers « qui fait référence », et Roger Karoutchi « qui m’a énormément aidé lors de ma première conférence des présidents », ainsi que le député européen et maire de la Garenne Colombes, Philippe Juvin « qui est le seul à me tenir au courant de ses activités…jusqu’à Rambouillet ».

    Puis il a abordé le théme de la réforme territoriale juste au moment où l’Assemblée Nationale a commencé son examen et qui a fait l’objet « d’un tir de barrage des présidents de région socialistes ». Il a tout d’abord affirmé que « la commmune est le socle de notre nation, de notre territoire »… « un élément, un lieu poù le citoyen retrouve ses marques dans une société où on les perd », avant de rappeler le discours de Toulon de Nicolas Sarkozy qui a engagé la réforme territoriale voilà deux ans. « Travail assez complexe d’assemblage qu’a conduit le Sénat…. Avec des mesures complexes avec lesquels il faut se donnerle temps pour les mettre en place et réussir cette réforme ».  

     

    Il a abordé les points qui font débat : l’intercommunalité tout d’abord avec la nécessité par exemple, pour les 36 communes altoséquanaises de définir la carte de l’intercommunalité des Hauts de Seine d’ici 2012. « C’est un travail que les élus doivent mener en lien avec le préfet, car rien n’est pire que subir » a-t-il demandé avec des objectifs de cohérence géographique, économique et sociale. Il a méme expliqué « qu’il faudra aux prochaines élections municipales de 2014 dire quels seront les élus délégués communautaires » en reconnassant que dans ce domaine « il y a un déficit démocratique ». Ensuite le conseiller territorial qui siégera tant à la Région qu’au département. Le débat s’est surtout développé sur son mode d’élection avec un vif désaccord entre le Sénat et l’Assemblée Nationale qui devrait être réglé lors de la Commission Mixte Paritaire.

     

    Enfin le Grand Paris notamment à travers ses réponses aux questions des participants : Faut il avoir le même calendrier pour l’Ile de France et la France ? Occasion de rappeler qu’avant la réforme de 1986, le Conseil régional était constitué de 3 colléges composé de représentants élus des parlementaires, conseillers généraux et maires, ce  à quoi fait penser l’institution d’un conseiller territorial. « Il me semble qu’à ce moment là, la Région a été plus active en dégageant plus facilement des consensus, et que nous avions moins de difficultés entre majorité et opposition régionale sources d’inefficacité ».  Et de donnner l’exemple du schéma directeur de la région capitale lancé à cette époque. Deux maires l’ont interrogé sur l’intercommunalité : l’un, Yves Révillon (Bois Coombes)  s’est inquiété du retard pris par ls communes du nord du départemlent qui ne s’entendent pas sur une interco. L’autre, Philippe Pemezec (Le Plessis Robinson) considére que si elle est très nécessaire en province, en ile de France,c’est rajouter une strate supplémentaire, en étant très réservé sur l’interco, croyant plutôt au socle de la commune. Du coup, un  troisiéme, François Kosciusko Morizert (Sévres) s’est fait le défenseur de l’interco en expliquant « qu’elle permet des économies d’échelle. Avec GPSO, on est sur la voie de l’efficacité ».   Cette réunion s’est terminé autour d’un buffet où Gérard Larcher a pris le temps de discuter et d’échanger tant avec les uns et les autres. A 22H il repartait dans la nuit noire – l’éclairage public était en panne dans le quartier de la mairie – vers le Sénat.    

  • QUESTIONS D’ACTUALITES AU MAIRE DE VANVES : BERNARD GAUDUCHEAU ANNONCE SA CANDIDATURE AUX CANTONALES

    Avant la trêve estivale, le blog Vanves Au Quotidien a rencontré le maire de Vanves sur quelques sujets d’actualités : Aujourd’hui les cantonales – Il sera candidat alors que s’est déclaré un radical-UMP Stéphane Gérard et que Guy Janvier est candidat à son renouvellement – le PLU qui fait l’objet d’une réunion publique Jeudi 8 Juillet à 19H à la Mairie, et les fouilles archéologiques place de la République. Demain : la porte Brançion, Hachette Livre et le commerce à Vanves.

     

    VAQ - Comment se présente pour vous les cantonales de Mars 2011 ?

    B.G. : « Comme d’habitude, en période pré-électorale, on entend beaucoup de choses et d’un seul coup, les candidats se trouvent très nombreux. Plus on approche de l’échéance, plus les candidats se raréfient et on ne voit que des gens sérieux qui sont prêt à lancer dans la compétition. Il est important que Vanves se concentre sur cette campagne, parce que quels que soient les résultats de la réforme territoriale en cours, il est nécessaire qu’il y ait des relations étroites entre le département et la commune. Et c’est ce qui nous a manqué ces dernières années, car le conseiller général actuel a plutôt brillé par son inexistence et son incapacité à apporter quoi que ce soit à la commune de Vanves. Cela n’est pas acceptable. On ne peut pas être élu que pour occuper un siége. Il faut être élu et un acteur de la vie politique. Je considère que le bilan du conseiller général est nul pour la ville de Vanves. Il a certainement été très bien dans son rôle d’opposant à la politique de la majorité départementale, mais cela n’a été d’aucuns effets pour la commune. Je pense qu’il fait que ce soit un conseiller général élu de la majorité municipale qui porte les couleurs de celle-ci au sein même du Conseil général en 2011. Je pense que M.Janvier arrive en fin de carrière et qu’il serrait bon qu’il prenne un peu de repos.

    VAQ – Est-ce que cela veut dire que vous êtes candidat ?

    B.G. : «  Je serais probablement candidat à la candidature. Cela se fera à la Rentrée

    VAQ - Il parait qu’être déjà maire et conseiller régional présente un indéniable avantage pour être le futur conseiller territorial en 2014  ? 

    B.G. : « Dans le cadre du Grand Paris, et avec la Communauté d’Agglomération, il m’avait semblé, ainsi qu’à mes collègues, pas inintéressant que l’un des maires de GPSO soit représenté au sein du Conseil Régional. J’ai été particulièrement soutenu pour faire parti de la liste majorité présidentielle (UMP/NC) au conseil régional, et d’être élu. C’est l’occasion de représenter notre communauté d’agglomération au sein de la Région Ile de France. Avec la réforme des collectivités territoriales, nous allons parvenir à un seul élu, à la fois conseiller régional et général. Il paraît nécessaire pour porter à la fois les intérêts de la commune et de l’agglomération, que nous soyons représenté dans le cadre de cette nouvelle assemblée territoriale. A mes yeux, le poste de conseiller régional n’apporte pas d’avantages particuliers pour être candidat, ni d’atouts supplémentaires. Le véritable pour notre entité est effectivement la complémentarité maire-conseiller général

    VAQ -  Quelles sont les nouvelles dispositions que la Ville souhaite appliquer à Vanves à travers le PLU?

    B.G. : « Pour l’instant, le PLU est une démarche importante de concertation qui doit passer par une enquête publique. Les orientations proposées doivent être soumises à enquête,  puis validées, l’assemblée municipale devant les ratifier. Je les ai déjà exposées au travers des réunions publiques, et nous allons les traduire par le Règlement qui sera présenté dans le cadre de la réunion publique du 8 Juillet prochain (à 19H à la Mairie). Notre volonté est de maintenir à Vanves les particularités de son urbanisme existant, de mettre en œuvre un PLU qui permet à la commune de se maintenir dans le profil qu’elle a, avec un équilibre entre l’habitat, l’activité économique, les espaces verts. Tout en prenant en compte l’évolution de la Capitale et du cœur de la Métropole, c'est-à-dire la nécessité pour les familles de pouvoir y rester, en ayant des possibilités de se loger.

    L’Etat nous appelle à densifier nos territoires. Je suis particulièrement vigilant là-dessus parce que Vanves est l’une des villes les plus denses du département et de France. Et je pense que d’autres ont des efforts beaucoup plus important que moi à faire. Je suis donc vigilant pour ne pas aller trop loin dans la densification de la commune. Mais en permettant un peu de souplesse dans les zones où  le COS était relativement faible, afin de permettre à des familles de créer quelques métres carrés supplémentaires en surélevant le pavillon ou en réalisant un espace extérieur sur le jardin pour donner plus d’habitabilité à la commune.

    Enfin, nous avons une volonté de ne pas laisser dénaturer le caractère et l’identité de Vanves notamment dans ses zones pavillonnaires que ce soit sur le Plateau qu’au Clos Montholon. Je souhaite préserver cette diversité de l’habitat et éviter que toute notre ville se transforme en immeubles collectifs. Nous avons un PADD qui doit prendre un certain nombre d’orientations en matière d’économie d’énergie   

    VAQ - Que répondez-vous à ceux qui regrettent que l’on n’ait pas préservé la façade du bâtiment Julie Lescaut ?

    B.G. : « Je souhaite rassurer tous ceux qui ont pensé que l’on avait détruit cet immeuble alors que l’on s’était engagé à garder la façade en meulières. Je redis que c’est faux. Que ce soit dans le permis de construire, comme en réunion publique, il a bien été dis que l’intégralité de l’immeuble serait détruit, et OGIC, le promoteur, s’est engagé à reconstruire les sous bassements en meulière

    VAQ - Quand débuteront les fouilles archéologiques place de la République ? A quoi vous attendez-vous ?

    B.G. : « Elles commenceront vers le 14 Juillet pour une durée de 6 mois. Pour l’instant, on ne sait pas quoi en attendre !

    VAQ - Des vanvéens parlent déjà de caves voutées ?

    B.G. : « Les voûtes sont identifiées et elles correspondent davantage à une époque du XIXéme siécle au moment de la reconstruction de l’immeuble qui était dessus. Elles n’ont pas, et ce sera reconfirmés par les services d’archéologie préventive, de caractère plus ancien.